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Les biais cognitifs impactant nos comportements et décisions

Un biais cognitif est une erreur de pensée inconsciente, automatique et récurrente qui perturbe et affecte nos jugements et nos décisions.

Ils peuvent concerner notre raisonnement ou notre perception, et constituent souvent une illusion d’objectivité.

En coaching, l’accès au biais cognitifs du client par le questionnement peut, dans certains cas, servir la cohérence entre l’objectif du coaching et  les orientations, les actions, les choix et décisions.

De nombreux biais cognitifs ont été dénombrés, nous en présenterons 3 dans cet article, la suite dans de prochaines aventures.

Le biais de statu quo

Les changements, les actions, les décisions sont considérés comme coûteux et incertains et nous préférons parfois de manière exagérée le statu quo pour rester dans notre zone de confort,  qui nous demande moins de ressources et d’efforts.  Le questionnement du client sur ce qui est important pour lui (valeurs), peut constituer une piste pour aider aux décisions, priorités, et l’engagement vers le changement, tout en préservant l’écologie du client.

Le biais du zéro risque

Nous avons tendance à surestimer la valeur de la certitude et à opter pour des solutions à risque nul. Cela nous conduit à préférer les options  jugées sans risque et dont le bénéfice est petit, à celles qui semblent moins sûres même lorsque les risques sont limités et que le bénéfice peut être plus important. La perspective de résultats est subordonnée à l’évitement du risque.

Ce biais impacte fortement la prise de décision, en particulier dans des périodes de crise : prudence extrême consistant à d’abord lever les risques avant de prendre une décision. Le questionnement du client sur les avantages et inconvénients d’une prise de décision, ou la prise de conscience du client de toutes les décisions qu’il a déjà prises durant son expérience, sont des pistes permettant le limiter ce biais, s’il constitue une limite à l’atteinte de l’objectif de coaching.

Le paradoxe du choix

Qui n’a pas rencontré cette situation où une carte de restaurant très fournie nous met dans l’embarras jusqu’à « asphyxier » notre capacité à choisir : Notre cerveau n’arrive pas à traiter autant d’ informations, à prioriser. Submergé, il peut aller jusqu’au refus de décider, à la paralysie dans l’action, aux difficultés à arbitrer, aux décisions moins efficaces.

Le paradoxe du choix  peut créer confusion et  procrastination. Ne sachant pas quoi faire, où aller, ni par quoi commencer, certains sont plus découragés par la prise de décision que par la réalisation des actions. Le coach pourra questionner la capacité du client à choisir, ses préférences comportementales (tout le monde n’est as à l’aise avec cette liberté de choisir, certains préfèrent être guidés), pour vérifier sa capacité à atteindre son objectif, dans le respect de ses valeurs et de son écologie.

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